Contrôle de gestion social
Pratiques managériales et appréciations syndicales
Colette Franciosi
Stéphane Itier
Juin 2005
SOMMAIRE
1 Introduction 2
1.1 Problématique générale 2
1.2 Objet de l’étude 2
1.3 Méthodologie 3
1.4 Des groupes aux profils variés 4
2 Analyse du reporting social 8
2.1 La loi NRE : entre contrainte et opportunité 8
2.2 Des méthodes diverses de reporting 10
2.2.1 Dans l’organisation du processus 10
2.2.2 Dans le contrôle des informations 12
2.2.3 Dans la publication des informations 13
2.3 Le choix des thématiques traitées 15
2.3.1 Des indicateurs de gestion des risques 17
2.3.2 Des indicateurs de développement RH 17
2.3.3 Des indicateurs sociétaux 18
2.4 A quoi sert le reporting social ? 18
2.5 Conclusion : de nombreuses informations disponibles 20
3 Le reporting social : une appréciation mitigée des représentants des salariés 21
3.1 Le dialogue social : la « positive attitude » des directions 21
3.2 De l’indicateur à la réalité sociale : la vitrine et le magasin 23
3.2.1 Une relative connaissance du rapport RSE 24
3.2.2 Un décalage entre les informations sociales publiées et certaines situations vécues 24
3.2.3 Un outil syndical dans certains cas 26
3.3 La RSE : nouvel enjeu du dialogue social ? 27
3.3.1 Des syndicalistes pour l’instant peu associés 27
3.3.2 Le dialogue social autour du reporting social passe par la reconnaissance des organisations syndicales… dans leur diversité 27
Introduction
1 Problématique générale
Depuis le 1er janvier 2003, les entreprises cotées et de droit français doivent publier dans leur rapport annuel des informations sur « la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leur activité »[1]. Cette obligation touche près de 700 sociétés cotées aujourd’hui.
En collaboration avec Bernard Saincy, coordinateur du « collectif