Un contrat vassalique typique Ce texte intitulé « un contrat vassalique typique » de Galbert de Bruges est issu d’Histoire du meurtre de Charles le Bon. C’est un contrat synallagmatique : document officiel, rendant compte des hommages délivrés au comte Guillaume Cliton par ses vassaux, le jeudi 7 avril 1127. L’objet de ce document est de décrire le formalisme du contrat vassalique ainsi il paraît être objectif. La fin du XIIe siècle amorce la naissance du royaume qui s’étend toujours de l’axe du Rhône jusqu’à l’Escaut et établit de nombreux changements. En effet, le lien d’homme à homme présent au X-XIe siècle se transforme en contrat sous l’influence du droit romain. Désormais le vassal doit le conseil, le service de cour mais l’ost est limité à 40 jours par an et le vassal met son château à disposition du seigneur en temps de guerre. Le vassal n’aide financière le seigneur qu’en cas de rançon, de frais pour une cérémonie, du paiement de dot et pour les frais d’équipements du seigneur partant en croisades. Ceci traduit la montée en puissance des vassaux. En échange le seigneur doit la protection à son vassal. A cette époque le tenancier à la permission de sous acenser. L’administration du XIIe siècle diversifie la nature de fief, il peut être un fief-rente, fief en l’air,.... et il entre dans le patrimoine du vassal on parle ainsi de domaine utile. En plus de la paix de Dieu et de la trêve de Dieu, durant le XIIe siècle, Louis VII instaure la paix de 10 ans. La pyramide sociale d’Adalbéron est toujours en vigueur distinguant : les oratores, les bellatores et les laboratores. Par ailleurs, la société subit un développement démographique important, ainsi qu’un développement urbain et universitaire. Ces divers facteurs et la douceur du climat favorisent l’essor du commerce et la diffusion de l’économie. A partir du règne de Louis VI, la royauté commence à exercer un rôle national : la justice du roi va régler les différends entre vassaux,