Contre la méthode
(indémodable dans le temps) que les scientifiques adopteraient afin de faire des progrès scientifiques. Ils ne sont juste pas d’accord quand à la nature de ce progrès. Mais ce souhait est totalement absurde et comme le dit l’auteur cette idée « est à la fois utopique et pernicieuse »
Aujourd’hui dans le milieu académique scientifique on essaye justement d’apprendre aux savants un ensemble de règles qu’ils doivent suivre. Le savant n’est plus libre en un sens.
L’auteur défend l’idée d’une théorie anarchiste de la connaissance, c’est a dire un anarchisme théorique qui est « plus propre à encourager le progrès que les doctrines fondées sur la loi et l’ordre » (pg 13) .Il est convaincu que cet anarchisme ne conduira pas au chaos car « Le système nerveux de l’homme est bien trop organisé pour cela. »
Feyerabend constate que toutes les règles inductivistes et falsificationnistes se sont fait violé à un moment ou un autre, il donne notament l’exemple de la « naissance progressive de la théorie ondulatoire de la lumière » qui n’as pu se faire qu’en transgressant « les règles méthodologiques ».
Selon l’auteur sa théorie anarchiste théorique contribue au progrès quel que soit le sens donné à ce terme et que le principe qu’il faut défendre est le principe de « tout est bon ».
Le principe de « tout est bon » est en quelques sortes un ensemble « contre-règles » qui s’opposent aux règles notamment énoncé pas empiristes.
Feyerabend détaille deux contre-règle dans son livre : Tout d’abord mettre en place des hypothèses qui ne correspondent pas avec les théories acceptées et ensuite etablir des idées non confirmé qui contredisent les fait acceptés.
Le but de Feyerabend bien sur n’est pas de remplacer l’inductivisme et le falsificationnisme par la contre-induction mais plutôt de « convaincre le lecteur que toutes les méthodologies,
[…], ont leur limites. »
Il