Contre révolution
Cf. Le Chevalier de Maison rouge d’A. Dumas, Les Chouans de V. Hugo…
L’effondrement progressif de l’Ancien Régime a été marqué par des résistances, aussi notables à l’été 1789 qu’à l’été 1799. Il est cependant difficile de les réunir sous un même terme, tant elles sont diverses par leur forme que leur idéologie, leur recrutement social et géographique. Cependant on a pu parler de Contre-Révolution pour qualifier « l’ensemble des idées et agissements qui rejettent globalement les changements politiques et sociaux intervenus depuis le printps 1789 et qui proposent à la place le maintien pur et simple de l’AR. » A quoi on a ajouté un rejet de la deuxième heure : « mais aussi ceux qui sont favorables aux changements puis devenus hostiles entre le printps 1789 et l’été 1794. » (dictionnaire A. Soboul). La définition de la Contre-Rév pose donc problème : elle est fluctuante dans le temps, et la frontière entre insoumission et révolte pure et simple contre un événement est difficile à déterminer.
Si l’on peut utiliser le substantif d’ « échec » au singulier, c’est parce que l’ensemble des échecs de la CR forme un échec global.
Il va s’agir de comprendre ce que les contre-révol. pouvaient proposer et opposer à la RF pour non seulement l’arrêter, mais la faire revenir en arrière.
I. La diversité des engagements contre-révolutionnaires A) L’inflexibilité des monarchistes
- Ceux qui refusent la RF dès le printps 1789 hostiles à la double représentation du Tiers-état, au vote par tête, puis à la vérification des pvrs en commun, abolition des droits seigx, disparition de la soc d’ordres… mvt d’émigration qui commence dès juillet 1789 et qui s’amplifie ap. Varennes qu’on retrouvera ss le Directoire parmi les ultras ou Absolutistes = « jacobins blancs » partisans d’une restauration de la monarchie absolue et de l’AR (Cf proclamation de Vérone par Louis XVIII juillet 1795)
- Réformateurs favorables à une monarchie