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LE COMITE NATIONAL ANTI-CONTREFAÇON LANCE LA CAMPAGNE “CONTREFAÇON DANGER”
Du 26 au 31 janvier, le CNAC organise la Semaine Anti-Contrefaçon
La contrefaçon a désormais acquis les capacités d’une production de masse et n’épargne plus aucun secteur économique. Aujourd’hui, ce fléau porte atteinte à la santé et à la sécurité des personnes et finance les réseaux du crime organisé. Dans ce contexte, le CNAC (Comité National Anti-Contrefaçon) lance la Semaine Anti-Contrefaçon sous l’égide du ministère délégué à l’Industrie pour sensibiliser les Français aux dangers de la contrefaçon et les aider à s’en prémunir. Avec 5 à 9 % du commerce mondial, la contrefaçon attaque sur tous les fronts Depuis 1995, le poids de la contrefaçon ne cesse de croître, atteignant aujourd’hui 5 à 9 % du commerce mondial, soit 200 à 300 milliards d’euros. Si elle ne copiait auparavant que les produits des grandes marques, elle touche aujourd’hui tous les produits de consommation : produits numériques (son, image, logiciels), appareils domestiques, jouets, pièces détachées automobiles ou aéronautiques, outillage, produits d’hygiène, médicaments, produits alimentaires, vins et spiritueux, tabac… bien sûr sans omettre la maroquinerie, l’horlogerie, le textile… Ressource financière des réseaux mafieux, elle est au cœur des activités criminelles Aux mains de réseaux criminels organisés, la contrefaçon entretient des liens étroits avec les trafiquants de drogue, d’armes, voire les milieux terroristes. Plus rentable et pénalement moins risquée que ces trafics, elle constitue une manne financière considérable pour le terrorisme, tandis qu’elle partage avec les autres activités de commerce illicites (drogue et armes) les structures de production, les lieux de stockage, les moyens de transport et les réseaux de distribution. Enfin, elle favorise et entretient le travail clandestin, ressource qu’elle exploite sans limites et dans les pires conditions.