ESUP/DAKAR

« CONTRIBUTION DU MARKETING SOCIAL DANS LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES FAITES AUX FEMMES »
Cas du Département de Guediawaye/Sénégal
Aristote MPOMBO BAENDAFE

INTRODUCTION
La femme, le sexe faible, fait partie des groupes vulnérables protégés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. En effet, à travers le monde, en temps de guerre comme en temps de paix, sous un régime dictatorial ou sous un régime démocratique, la femme est partout victime d’abus et de violence, le plus souvent d’ordre sexuel (viol, mutilation génitale, mariage précoce,…). Ces actes sont considérés comme des freins à l’atteinte de la santé de la reproduction.
La santé de la reproduction a été définit comme suit lors de la Conférence internationale sur la population et le développement (Le Caire, 1994) et à la Conférence mondiale pour les femmes (Beijing, 1995) :
«La santé de la reproduction est un état de bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine pour tout ce qui concerne l'appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l'absence de maladies ou d'infirmités. Cela suppose qu'une personne peut mener une vie sexuelle satisfaisante en toute sécurité qu'elle est capable de procréer et elle est libre de le faire aussi souvent ou aussi peu sauvent qu'elle le désire. Cette dernière condition implique qu'hommes et femmes ont le droit d'être informés et d'utiliser la méthode de Planification Familiale de leur choix, ainsi que d'autres méthodes de régulation des naissances de leur choix qui ne soient pas contraires à la loi ; méthodes qui doivent être sûres, efficaces, abordables et acceptables ainsi que le droit d'accéder à des services de santé qui permettent aux femmes de mener à bien la grossesse et l'accouchement et donnent au couple toutes les chances d'avoir un enfant en bonne santé ».

Ce mémoire sera focalisé sur le viol et ses conséquences directes (grossesse non désirée, maladies