Contro le de gestion sociale salaires masse salariale effectifs compe tences performances 5e e
Ces transformations passent d’abord par la définition de systèmes d’information susceptibles de rendre compte d’activités largement décentralisées, se déroulant en dehors des schémas industriels classiques (par exemple, en dehors de la logique de calcul du coût complet proposée comme modèle central par le plan comptable).
Plus généralement, l’évolution se traduit dans les pratiques corrélatives, ce que nous appellerons « contrôle social », c’est-à-dire de l’ensemble des modalités du contrôle des salariés dans leurs activités et leur performance. Il s’agit de passer du contrôle de gestion des objets ‘ produits ou machines ‘ au contrôle de gestion des activités et des hommes qui les animent.
2 Le développement du contrôle de gestion sociale
Les modalités du contrôle sont évidemment contingentes des nouveaux modes d’organisation de la production : le développement du « contrôle social » ou contrôle de gestion des ressources humaines est un des éléments des systèmes de gestion dans un environnement nouveau. S’agissant des principes, nous venons de le voir, il convient de faire évoluer les modes anciens de contrôle vers des systèmes plus complexes et plus ramifiés, avec un souci d’adaptation aux évolutions des mentalités et des modes de production.
S’agissant des méthodes, il faut étendre au suivi des frais de personnel et de la masse salariale, au contrôle des activités et au suivi de la performance, des procédures utilisées dans les autres domaines du contrôle de gestion, en développant : le calcul des coûts ‘ apparents ou cachés ‘ résultant du travail et celui des avantages associés ; les modes d’analyse des variations de la masse salariale ; le suivi des performances individuelles, du groupe, de la sous-unité, etc. ; la construction des budgets de frais de personnel et l’analyse des écarts par rapport aux réalisations.
Quant aux responsables, il s’agit de faire entrer les animateurs centraux et