Contruire avec le peuple
D
eux mondes se rencontrent à chaque fois qu’une personne se déplace d’un pays à l’autre. Que nous soyons voyageur, touriste ou découvreur, nous sommes toujours un invité.
Origine
• L’idée de la Charte Éthique du Voyageur est née en 1995 lors d’un voyage exceptionnel en Éthiopie : 15 jours d’explorations du lac Turkana au delta de l’Omo. Les participants à l’expédition de l’agence Atalante, dans une zone jamais visitée, s’étaient engagés à ne pas prendre de photos dans les villages (condition à l’inscription). • La beauté des hommes et des femmes (Dassanetch, Nyangatoms, Karo…) vivant sur les berges de l’Omo et la richesse de leurs traditions ancestrales créèrent chez certains participants une irrépressible nécessité de ramener des " trophées photographiques ". Cet engagement non respecté provoqua l’implosion du groupe et d’interminables débats. Soucieux de l’impact du tourisme, Atalante comprit l’impérieuse nécessité d’expliquer, plus que d’interdire, afin d’ouvrir l’esprit à la différence et au respect. Au retour, trois voyageuses suggérèrent à Christophe Leservoisier (cofondateur d’Atalante), de rédiger un code de bonne conduite entre une agence et ses voyageurs. • Ainsi est née, en 1996, la Charte Éthique du Voyageur, qui défend l’idée que par la seule compréhension de ce (ux) que nous rencontrons, nous pouvons contribuer, personnellement, à la sauvegarde des peuples et de la nature. • En 1997, partageant le principe qu’« il n’y a pas de mauvais touristes, mais des voyageurs mal informés », l’éditeur de guide de voyage Lonely Planet, s’associa à Atalante pour une diffusion plus large de ces recommandations, qui souhaitent aider les voyageurs à magnifier son voyage.
L e M o n d e e n
m a r c h e
Remerciements/diffusion
m
erci à Sylvie Blangy, membre de The International Ecotourism Society, dont l’expertise et les réflexions ont conforté les expériences des fondateurs. • Depuis 2006, la Charte Éthique du