Convention francaise
La Convention nationale est créée dans un contexte extrêmement tendu : Le 10 août 1792 eut lieu la Commune insurrectionnelle de Paris et la prise des Tuileries. L'Assemblée législative vote un décret demandant l'élection au suffrage universel d'une Convention nationale qui décidera des nouvelles institutions de la France. Un Conseil exécutif provisoire est aussi formé pour assurer la continuité du gouvernement. Il est composé de six ministres choisis hors de l'Assemblée législative. la Convention était officiellement composée de 749 députés ; dans la pratique, il n'y eut que rarement plus de 350 siégeants au cours des séances10,11. La plupart des députés sont des hommes de loi, dont une majorité d'avocats (plus du tiers). Le monde agricole et autre n'est représenté que par 2 ouvriers ; le reste de la Convention est composé de 55 nobles et ecclésiastiques.
La Convention girondine (21 septembre 1792 – 2 juin 1793) est la première période de l'histoire de la Convention nationale dominée par les girondins, qui est le nom d’ un groupe politique de la Révolution française, majoritaire à l’Assemblée législative1 (en face des Montagnards) et à la Convention nationale2, parce qu’il était composé de plusieurs députés issus de la région de Bordeaux. L'appellation Girondiste a donné la désignation Girondins popularisée au début du xixe siècle. Ils sont dirigés par Brissot, Vergniaud, Pétion et Roland. Cette periode de la convention est marquée par la violente rivalité entre les Girondins et les Montagnards. Les Montagnards (appelés ainsi parce qu'ils siégeaient sur les plus hauts bancs de l'Assemblée) sont considérés comme les plus radicaux de l'assemblée, avec les députés de Paris, emmenés par Robespierre. Les Girondins essaient d'éviter le procès du roi, craignant que celui-ci ne ranime la contre-révolution et ne