Convergence et collisioncontinentale
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Les traces de l’ouverture et de l’expansion de l’océan alpin :
Des blocs basculés : Les affleurements de certains massifs sont fracturés par des failles normales parallèles qui délimitent des blocs basculés où sont accumulés des sédiments. Ces blocs basculés témoignent (d’après le principe d’actualisme) de l’étirement et de l’amincissement d’un continent aboutissant à sa rupture et donc à la formation d’un océan.
Des sédiments caractéristiques : Les sédiments des Alpes permettent de retracer l’histoire de l’océan alpin. A l’emplacement des Alpes, il y avait un océan de 4 à 5 km de profondeur. Il y avait aussi une sédimentation importante sur les marges et les plaines abyssales.
Les restes d’un plancher océanique : On peut observer dans le centre des Alpes des ophiolites formées de serpentines (péridotite altérée), de gabbros et de basaltes en coussins. Ces complexes ophiolitiques sont caractéristiques d’une lithosphère océanique et constituent les restes d’un plancher océanique incorporés à la chaîne de montagne lors de la collision.
Les traces de la disparition de l’océan alpin, d’une subduction :
Les méta-gabbros du Mont Viso possèdent des minéraux (la glaucophane et la jadéite) qui ne se forment que dans des conditions de haute pression et de basse température. Les roches ont donc été entraînées à grande profondeur avant de revenir à la surface. Ce sont donc des témoins d’une subduction antérieure à la collision.
Les traces de la collision continentale :
Des plis, des failles, des charriages : La collision crée des plis et des failles inverses. Celles-ci peuvent être très plates et transporter des portions de croute ou de lithosphère, on parle de chevauchement ou de charriage (quand le déplacement est de plusieurs dizaines de kilomètres). La chaîne alpine apparaît alors comme un empilement de