Verdun le 6 novembre 1916, Monsieur le président Wilson, Depuis maintenant neuf mois, nous pouvons constater la violence des combats ici a Verdun. Suite au bombardement de la citadelle de
Verdun, l’ambassadeur des états unis en France m'a demandé un rapport. neuf mois d'horreur sous mes yeux. Dans la nuit de 22 au 23 février, je me rends donc à Verdun. Les deux armées se font face. Verdun est le lieu de violents combats. Le 25 février, le fort de Douaumont est pris par une simple avant garde Allemande. Les services secrets qualifient cette ville et ce fort comme un « point d'observation exceptionnel ». Partout en
Allemagne, on s'emploie à en faire une victoire décisive.

En mars, nos services interceptent une lettre : un soldat décrivant l'horreur des combats à sa propre mère ; autant dire que le peuple français est anéantit en profondeur, peut être à des centaines de kilomètres du front. En avril et en mai, nous avons pu photographier des tranchées et le ravitaillement de l’artillerie française. En juin, l’armée française perd encore un fort, celui de Vaux cette fois­ci. Les armées françaises ont reculé d’environ 3 kilomètres; la conséquence de la perte des nombreux forts. A ce rythme, dans 3 mois, Verdun tombe. Heuresement, les généraux français ont mis au point “la voie sacrée”: système qui permet le ravitaillement de Verdun. Les armées françaises peuvent tenir
Verdun.

En octobre, nous nous sommes entretenus par téléphone avec un officier du 95ème R.I; celui ci nous décrivait encore une fois les horreur du combats, 8 jours dans 50centimètres de boue; Ses hommes ressortaient tous maigres et leur teint était blabarde. Entre le 21 et le 24 octobre, les Allemands évacuent Deaumont. 10
Jours plus tard, la presse françaises crie victoire à son tour: le fort de veaux est repris. Comme vous pouvez le constater, les combats à Verdun sont d’une violence inouïe. L’armée française a repris les choses en main,
mais