Question Corpus :
Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits de roman, qui nous exposent à des scènes de meurtres. Le premier extrait est d’Emile Zola qui est un auteur réaliste, il est intitulé : «Thérèse Raquin » il est publié en 1867 ; Le deuxième texte est « La condition humaine » écrite par André Malraux en 1933 ; Le dernier texte est un passage du roman de Albert Camus dont le titre est « L’étranger », il a été publié en 1942. Nous essayerons de mettre en évidence la description de la nature de ces trois extraits. Pour cela nous verrons la présence de cette nature, le procédé utilisé et comment celle-ci est perçue par le lecteur.

Tout d’abord nous pouvons remarquer que les descriptions n’occupent pas la même place dans tous ces textes. En effet, dans l’extrait de Zola, la nature occupe presque la moitié du texte. Ceci peut s’expliquer par le fait qu’il soit un auteur réaliste (du XIX ème siècle), il nous décrit alors tout, même certains détails comme des couleurs précises : « rougeâtre » ; « brun sombre » ; « blanchâtre »… Alors que dans les deux textes suivants, la nature est moins décrite, ceci est dû au fait qu’ils soient des auteurs du XX ème siècle, ils appartiennent au mouvement de l’absurde. En effet, ils s’attardent donc d’avantages sur les sentiments et la psychologie des personnages. Par exemple, pour le texte de Malraux, nous savons juste que la scène se déroule dans la ville « building », alors que nous en connaissons énormément sur les ressentis et les mouvements du personnage ; Tchen : « angoisse » ; hébétude » ; « mains hésitantes » ; « éleva légèrement le bras droit »…
Dans ces trois extraits la nature n’est pas perçue de la même manière par le lecteur. En effet dans le texte de Camus, la nature à l’air plutôt belle et chaude, « bruit des vagues », « soleil », « sable », « océan », « mer », « horizon », seule les sentiments et les pensées du personnage, Meursault sont négatives, mais pour nous, lecteurs,