corpus Baudelaire Les Fleurs du Mal
Dans un premier temps, nous verrons en quoi ces poèmes décrivent-ils une femme séductrice et désirable. Tout d'abord, ces poèmes sont destinés à des femmes toutes décrites comme belles. Dans le poèmes Les Bijoux, la femme en question est nue : « la très-chère était nue », ce qui évoque un charme féminin. Elle n'a gardé que des bijoux, ce qui est tout autant évocateur de la beauté féminine : « elle n'avait gardé que ses bijoux ». De plus, cette femme attirante est sure d'elle : « elle souriait d'aise ». Le vocabulaire pour la description de cette femme est mélioratif : « l'air vainqueur », « charme neuf », « onduleux comme un cygne », « le fard était superbe ». Dans le poème Le serpent qui danse , la beauté féminine est traduite par des références exotiques « âcres parfums », « le serpent », « l'éléphant » qui nous permettent de deviner en partie le visage de la femme décrite. L'auteur utilise encore un vocabulaire mélioratif lié à l'attirance, au charme : « ton corps si beau », « tes yeux […] sont deux bijoux... », « belle ». Baudelaire utilise de nombreuses comparaisons pour décrire la femme. En effet, il compare par exemple son corps à « une étoffe vacillante », référence à la beauté. Mais il utilise aussi des métaphores et c'est ainsi que ses cheveux sont comparés à une « mer odorante et vagabonde.. ». Dans le poème le Léthé, la femme est attirante et elle fait oublier les malheurs, elle console. Le vocabulaire méloratif est toujours présent : « tigre adoré », « ton beau corps », « aux bouts charmants de cette gorge... ». Comme dans le Léthé, la femme dans Tout entière console l'homme. Mais Tout entière présente