corpus blaise pascal jean de la fontaine voltaire et jean-jacques rousseau
Première partie : Misère de l’homme sans Dieu.
Deuxième partie : Félicité de l’homme avec Dieu.
---------
Autrement
Première partie : Que la nature est corrompue, par la nature même.
Ernst Pol, Approches pascaliennes, Gembloux, Duculot, 1970, p. 168 sq., insiste sur l’importance de la clause sans la foi. Examen de la signification de l’expression Seconde partie. Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but. Ce qui fait que les uns vont à la guerre et que les autres n’y vont pas est ce même désir qui est dans tous les deux, accompagné de différentes vues. La volonté [ne] fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. Démarche : Jungo Michel, Le vocabulaire de Pascal dans les fragments pour une apologie, p. 57. Selon Richelet, « ce mot au figuré est beau et nouveau ». Il est en vogue selon le P. Bouhours. Andry lui attribue « d’ordinaire une idée de soumission ». Pascal l’emploie dans un sens très particulier.
Pensées, éd. Havet, I, Delagrave, 1866, p. 116. Pascal ajoute je n’écris ces lignes et on ne les lit que parce qu’on y trouve plus de satisfaction, qu’il barre immédiatement, sans doute parce qu’il a pensé que cette réflexion sur son propre travail n’était pas à sa place dans un développement d’ordre général.
Mesnard Jean, Les Pensées de Pascal, p. 233 sq. Deux constatations opposées tirées de l’étude de l’homme : les hommes cherchent le bonheur, et le bonheur leur est inaccessible. L’illusion qui les pousse à poursuivre leur recherche est