Corpus de document, idée d'écriture
Les textes 1 et 3 dénoncent tous deux les injustices sociales et la pauvreté. Une injustice qu’Hugo et Prévert prouvent par leurs écrits. Hugo met en évidence deux champs lexicaux complètement contraires, en effet, nous retrouvons celui de la richesse et celui de la pauvreté. Il montre l’enrichissement de certaines personnes grâce à l’exploitation des hommes par la comparaison : « on écrase des hommes,/ et l’or sort du pressoir ». Comparant alors les hommes à de simples grains de raisins. Également, cette exploitation est renforcée par le chiasme « de l’aube jusqu’au soir,/sans trêve, nuit et jour » nous montrant qu’elle est continue et, comme le dit l’auteur, « sans trêve ». La souffrance des hommes est aussi mise en avant par son grand champ lexical, l’homme est en « détresse », en pleine « agonie », ce sont ces personnages vulnérables qui nous indiquent le registre pathétique de ce poème. Malgré ce registre, l’anaphore du vocatif « Ô » est une interpellation ayant une visée ironique. Enfin, ce poème est bien engagé grâce à sa ponctuation expressive nous faisant presque entendre les cris du poète causés par son énervement et indiquant sa révolte.