Le corpus de documents est composé de deux pièces de théâtre intitulée L’avare écrit par Molière en 1668 , et L’aululaire de Plaute rédigé au IIIe siècle av. J-C. Nous allons étudier les signes distinctifs qui relient Euclion à Harpagon.

Tout d’abord, on peut remarquer qu’Harpagon et Euclion sont tout les deux paranoïaques. En effet, après le vol de sa cassette, Harpagon accuse les spectateurs d’être complices du vol : « Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait », ce qui est complètement absurde puisqu’il est sensé parlé tout seul. Euclion quant a lui, pense que sa servante espionne ses faits et gestes et va même plus loin en pensant « qu’elle a des yeux derrière la tête ». Ensuite, on observe que ces deux hommes sont obsédés par leur argent qu’ils cache précieusement. Ainsi, Harpagon dans son monologue, parle de son argent dérobé comme d’un ami perdu : « mon cher ami, on m’a privé de toi ! et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie » son obsession est telle qu’il pense avoir perdu une personne cher. Euclion, chasse sa servante afin de vérifier si sa cassette est toujours a la bonne place. Dans sa tirade, elle dit au spectateurs que « souvent dix fois par jour il me met à la porte de la maison ! ». Cela nous montre qu’Euclion répète les même gestes mais ne s’en rends pas compte tellement que son obsession est importante. Enfin, ces deux avares sont atteint de folie. Harpagon, lui, est atteint de folie meurtrière car il veut « faire pendre tout le monde » si son argent ne lui ai pas rendu. Alors que l’argent pour Euclion représente un fardeau : « Quels tourments et quelles misères il me donne, celui-là ! ». La perte de son argent est bénéfique pour lui puisqu’il sera libéré d’un poids.

En conclusion, ces deux hommes sont tout les deux obsédés par l’argent, ce qui en vient même a leur faire perdre la raison mais une différence les opposera tout de même puisqu’