corpus de texte Lucien Leuwen; Les paysans ; L'Enfant

752 mots 4 pages
Ce corpus de textes réunit trois textes et le premier est de Stendhal, Lucien Leuwen (1834) ; le suivant est un texte écrit par Honoré de Balzac, Les Paysans (1855) ; et le dernier est écrit par Jules Vallès, L’Enfant (1879). Ce sont tout trois des portraits, nous allons donc être amener à nous demander dans quel but l’auteur va nous faire une description du personnage et par quels procédés va-t-il y arriver.

Dans ces trois textes, les auteurs nous montrent plusieurs choses. Tout d’abord, ils nous décrivent le physique des personnages que l’on rencontre dans les textes soit avec un narrateur témoin comme chez Stendhal et Balzac, soit avec un narrateur personnage comme chez Vallès. L’auteur n’hésite pas à mettre en avant les défauts physiques de ce personnage. On retrouve, pour cela, des procédés d’écritures tels que l’hyperbole : dans le texte de Stendhal, ou encore « ils faisaient pardonner une longueur étonnante au nez qui les séparait » (l.7/8) ; mais aussi dans le texte de Balzac, « le front écrasé » (l.7), ou aussi l’expression « aplati du bout comme si le doigt céleste avec voulu le marquer. » (l.13/14) ; et également dans le texte de Vallès, « son nez saute » (l.6), etc. L’auteur utilise aussi des comparaisons peu gratifiantes comme « ses petits yeux gris ouverts comme ceux d’une hyène » (texte de Stendhal, l.16/17) ou encore « jaspé comme une brique de tons violâtres » (texte de Balzac, l.4). L’auteur utilise aussi de nombreuses métaphores pour se moquer ou pour évoquer de nouveau les troubles physiques des personnages. L’auteur nous montre que le personnage n’a pas un physique avantageux que ce soit dans l’aspect ou dans la fonctionnalité. Si l’auteur nous fait un portrait physique du personnage, il nous dresse à la fois un portrait moral. Effectivement, on voit dans ces textes que le personnage décrit a un caractère aussi imposant que son physique. Il est également reconnaissable dans la société par son caractère et arrive même à posséder un

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