Corpus de texte
Corpus composé de :
La Roche Foucauld : « de la conversation » réflexions diverses
La bruyère : les caractères
Diderot : entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***
TEXTE A :
Fin 17e. Chap. 7 : « de la conversation ». Recueil de réflexions. Littérature d’idée. Registre didactique : on enseigne l’art de la conversation. Sorte de manuel
Pbtq : il ne peut avoir de conversation sans règles. Il faut savoir respecter les autres, et s’effacer quand c’est nécessaire.
But : améliorer la conversation, convaincre ses contemporains (destinataires).
Procédés : constat au début. Il cherche donc à résoudre le Pb, les solutions (ne pas interrompre l’autre, écouter ceux qui parlent, faire preuve d’abnégation (humanité), adapter la conversation au contexte, ne pas imposer son idée aux autres, éviter l’égocentrisme, faire croire que les idées ne sont pas de soi, pas ê trop péremptoire, ne pas se croire supérieur, ne pas blesser l’amour propre de l’interlocuteur…). Texte dépourvu d’exemples : texte abstrait, théorique. Pst de VG, verbes d’obligation, phrases affirmatives ou négatives. Sujets indéfinis. Pas de connecteurs logiques. On énonce une série de règles, donc pas besoin de ça.
La Rochefoucault est un moraliste (mos-moris : mœurs, coutumes : façon de vivre). La morale est donc ce qui se rapporte à la façon de vivre. L’auteur s’intéresse à la façon de vivre de ses contemporains dans le but d’améliorer les comportements. On critique leurs défauts avec la satire, les fables. Il dit comment on doit se comporter en société (pas : d’avarice, de misanthropie, d’égocentrisme…).
TEXTE B :
Fin 17e.
Caractère : personnalité figée (par exemple dans les pièces de Molière).
La Bruyère est un moraliste. Ici, il emploie la satire. Il dresse le portrait, une peinture d’Arrias. Vbs d’état et d’action, de parole… Arrias n’existe que par son discours dont la fonction est de lui donner une image, une illusion selon quoi il sait tout (donc persuader, ici