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1638 mots 7 pages
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Énoncé :
Préparer la question sur le corpus : « Dans quelle mesure les portraits prennent-ils appui sur le réel, dans quelle mesure le transposent-ils ? »

Textes
• Texte A - Honoré de Balzac, Le Chef-d’œuvre inconnu, 1832.
• Texte B - Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869.
• Texte C - Émile Zola, L’Assommoir, 1877.
• Texte D - Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927.

Texte A - Honoré de Balzac, Le Chef-d’œuvre inconnu.
L’action de ce roman se déroule en 1612. Fraîchement débarqué à Paris, un jeune peintre ambitieux, Nicolas Poussin, se rend au domicile de Maître Porbus, un célèbre peintre de cour, dans l’espoir de devenir son élève. Arrivé sur le palier, il fait une étrange rencontre.

Un vieillard vint à monter l’escalier. À la bizarrerie de son costume, à la magnificence de son rabat1 de dentelle, à la prépondérante sécurité de la démarche, le jeune homme devina dans ce personnage2 ou le protecteur ou l’ami du peintre ; il se recula sur le palier pour lui faire place, et l’examina curieusement, espérant trouver en lui la bonne nature d’un artiste ou le caractère serviable des gens qui aiment les arts ; mais il aperçut quelque chose de diabolique dans cette figure, et surtout ce je ne sais quoi qui affriande3 les artistes. Imaginez un front chauve, bombé, proéminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate ; une bouche rieuse et ridée, un menton court, fièrement relevé, garni d’une barbe grise taillée en pointe, des yeux vert de mer ternis en apparence par l’âge, mais qui par le contraste du blanc nacré dans lequel flottait la prunelle devaient parfois jeter des regards magnétiques au fort de la colère ou de l’enthousiasme. Le visage était d’ailleurs singulièrement flétri par les fatigues de l’âge, et plus encore par ces pensées qui creusent également l’âme et le corps. Les yeux n’avaient plus de cils, et à peine voyait-on quelques traces de sourcils au-dessus de leurs arcades saillantes.

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    Il fut aussi l’illustrateur des œuvres de Balzac, dont il était très proche. Il était fervent défenseur des droits du peuple et dénonçait par ses caricatures les privilèges des classes aristocratiques et bourgeoises. En avril 1871, il fonda le Grelot, journal satirique dans lequel il s’en prit vivement à la Commune de Paris. On lui doit également, la Comédie de notre temps (1873-1874), la Vie hors de chez soi (1875), la Vigne (1878), les Plages de France (1880-1883) et un nombre considérable d'illustrations, de vignettes répandues dans le Magasin pittoresque, le Musée des familles, les Romans populaires illustrés, les œuvres de Balzac, les albums pour la jeunesse et la Bibliothèque rose.….

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  • Arret
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    Texte A : extrait d'Honoré de BALZAC, Le Chef d'oeuvre inconnu (1832) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Un vieillard vint à monter l'escalier. A la bizarrerie de son costume, à la magnificence de son rabat de dentelle, à la prépondérante sécurité de la démarche, le jeune homme devina dans ce personnage ou le protecteur ou l'ami du peintre ; il se recula sur le palier pour lui faire place, et l'examina curieusement, espérant trouver en lui la bonne nature d'un artiste ou le caractère serviable des gens qui aiment les arts ; mais il aperçut quelque chose de diabolique dans cette figure, et surtout ce je ne sais quoi qui affriande les artistes. Imaginez un front chauve, bombé, proéminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate ; une bouche rieuse et ridée, un menton court, fièrement relevé, garni d'une barbe grise taillée en pointe, des yeux vert de mer ternis en apparence par l'âge, mais qui par le contraste du blanc nacré dans lequel flottait la prunelle devaient parfois jeter des regards magnétiques….

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  • Balzac, le chef-d'oeuvre inconnu
    309 mots | 2 pages

    Un vieillard vint à monter l'escalier. A la bizarrerie de son costume, à la magnificence de son rabat de dentelle, à la prépondérante sécurité de la démarche, le jeune homme devina dans ce personnage ou le protecteur ou l'ami du peintre; il se recula sur le palier pour lui faire place, et l'examina curieusement, espérant trouver en lui la bonne nature d'un artiste ou le caractère serviable des gens qui aiment les arts; mais il aperçut quelque chose de diabolique dans cette figure, et surtout ce je ne sais quoi qui affriande les artistes. Imaginez un front chauve, bombé, proéminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate; une bouche rieuse et ridée, un menton court, fièrement relevé, garni d'une barbe grise taillée en pointe, des yeux vert de mer ternis en apparence par l'âge, mais qui par le contraste du blanc nacré dans lequel flottait la prunelle devaient parfois jeter des regards magnétiques au fort de la colère ou de l'enthousiasme. Le visage était d'ailleurs singulièrement flétri par les fatigues de l'âge, et plus encore par ces pensées qui creusent également l'âme et le corps. Les yeux n'avaient plus de cils, et à peine voyait-on quelques trace de sourcils au-dessus de leurs arcades saillantes.….

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  • Balzac 'la maison du chat qui pelote' analyse
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    Honoré de Balzac est un célèbre écrivain romancier du XIXème siècle. Il a écrit « La Maison du Chat-Qui-Pelote » en 1829. La Maison du Chat-Qui-Pelote est l’une de ces premières œuvres ; elle permet d’entrer dans l’univers du romancier. Univers qu’on retrouve dans nombre de ces récits de sa gigantesque œuvre « La comédie humaine » qui critique la société et les mœurs de son époque. Ce sont des nouvelles réalistes, construites sur un schéma se terminant le plus souvent par une fin tragique pour le personnage principal, condamné à ne pas réussir son entreprise, malgré toute sa détermination .….

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    Introduction : Balzac n’a incorporé que tardivement Le Chef-d’œuvre inconnu à La Comédie humaine. L’action de cette nouvelle, située au début du XVIIe siècle, se déroule en effet longtemps auparavant. C’est une étrange rencontre que fait ici Nicolas Poussin qui, tout jeune homme, n’est pas encore un peintre reconnu. Dans l’escalier qui le mène chez Porbus, un célèbre peintre de cour, il aperçoit un vieillard mystérieux qu’il observe avec curiosité. Balzac présente au lecteur ce curieux personnage à travers un double regard : le sien propre t celui de Nicolas Poussin.….

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  • corpus de textes
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    Le texte de Chrétien de Troyes est un récit médiéval de chevalerie, tout de suite on pense au REGISTRE EPIQUE et à la construction du héros grâce à la quête qu’il accomplit. Cette entreprise permet de se révéler et de mettre en avant les vertus que sont le courage, l’honneur, la persévérance. Ces belles vertus permettaient également d’inciter les hommes qui écoutaient ces récits, au MA, les récits étaient oraux essentiellement, à progresser et à devenir des Hommes. Le REGISTRE MERVEILLEUX est présent également, on pourra y relever quantité de références au merveilleux ; cela nous interroge sur le rapport de l’homme à son réel ? Le récit de Diderot, s’il appartient au genre romanesque, relève bien évidemment du dialogue philosophique.….

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  • La muse du département - balzac
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    Le texte se prête bien au découpage. Premier § raconte l'arrivée des deux parisiens, le second § fait le portrait de Lousteau et le dernier § fait le portrait de Bianchon. Manière dont Balzac construit ses personnages, comment il les caractérise comme deux illustrations, comment il introduit en province deux parisiens de grande ampleur. L'arrivée des deux parisiens. Récit d'emblée est actualisé.….

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  • Eugène de rastignac - balzac
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    COMMENTAIRE DE TEXTE : EUGÈNE DE RASTIGNAC Introduction Honoré de Balzac, né en 1799 et mort en 1850 est un célèbre écrivain français du dix-neuvième siècle ; c’est le chef de file du réalisme. Balzac a écrit un ensemble de livre intitulé La Comédie Humaine (où Napoléon y apparaît souvent sous le nom du colonel Chabert). Un de ses célèbres livres en fait parti : Le Père Goriot.….

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    Enfin , les costumes tenaient un rôles important car les comédiens n'étant que quatre pour jouer plus d'une dizaine de personnages il fallait bien démarqué un personnage de l'autre. Un simple chapeau , ou une moustache suffisait a faire intervenir un nouveau….

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  • Quelle vision de l'homme et de la société parisienne du début du xixème siècle, balzac veut-il donner ?
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    Cependant, au carrefour de deux projets de vie inconciliables, Rastignac se trouve contraint de faire un choix:garder un cœur tendre pour les hommes bons comme le Père Goriot, mais non reconnu par la société ou bien faire mourir en lui toute honnêteté et tout sacrifier à son ambition. Avec l'enterrement de Goriot, l'étudiant enterre ses dernières illusions sur l'humanité de cette société : « il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un cœur pur. ». Il plonge dans un abîme de réflexion : « il se croisa les bras, contempla les nuages. ».….

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  • Exposé balzac
    5940 mots | 24 pages

    Homme qui s'installe a Paris en 1914, Balzac va au pensionnat du fait des discordes avec sa mère. Il devait être notaire mais veut devenir homme de lettre. En 1820, il débute par un échec avec sa pièce Cromwell. C'est seulement en 1828 avec Les chouans qu'il commence à se faire connaître. Sous la restauration, il va chercher une solution dans un légitimisme moderne, organisé et unificateur.….

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  • La lettre de nathalie à félix
    1352 mots | 6 pages

    Honoré de Balzac fait publier Le Lys dans la Vallée en 1836. Il appartient à La Comédie Humaine et s'insère dans Les Scènes de la Vie Parisienne. Félix de Vandenese, le héro principal de se roman possède de grandes similitudes avec l'auteur, Balzac. Ce roman débute par une lettre de la femme aimée de Félix, Nathalie de Manerville. Elle lui demande une explication sur la cause de sa mélancolie.….

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  • TEXTE A - Honoré de Balzac, Le Chef-d'œuvre inconnu
    3821 mots | 16 pages

    Arrivé sur le palier, il fait une étrange rencontre.] Un vieillard vint à monter l'escalier. À la bizar rerie de son costume, à la magnificence de son rabat 1 de dentelle, à la prépondérante sécurité de la démarche, le jeune homme devina dans ce personnage 2 ou le protecteur ou l'ami du peintre ; il se recula sur le palier pour lui faire place, et l'examina curieusement, espérant trouver en lui la bonne natu re d'un artiste ou le caractère serviable des gens qui aiment les arts ; mais il aperçut quelque chose de diabolique dans cette figure, et surtout c e je ne sais quoi qui affriande 3 les artistes. Imaginez un front chauve, bombé, pro éminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé, retro ussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate ; une bouche rieuse et ri dée, un menton court, fièrement relevé, garni d'une barbe grise taillée e n pointe, des yeux vert de mer ternis en apparence par l'âge, mais qui par le contraste du blanc nacré dans lequel flottait la prunelle devaient parfois j eter des regards magnétiques….

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  • Fr 2008
    1721 mots | 7 pages

    A la bizarreriede soncostume, la magnificence son jeune homme devinadansce le securitéde la démarche, rabatl de dentelle,à la preponderante personnaget le protecteurou I'ami du peintre ; il serecula sur le palier pour lui faire place, ou esperant trouver en lui la bonnenatured'un artiste ou le caractàe et I'examina curieusement, cette serviabledesgensqui aimentles arts; mais il aperçutquelquechosede diaboliquedanis c,eje ne sais quoi qui affiiande' les artistes. Imaginez un front chauve, figure, et surtout bombé, proérninent,retombant en saillie sur un petit nez écrasé,retroussédu bout comme celui de Rabelaisou de Sosate; une boucherieuse et ridée, un menton court, fière,lnent par releve,garni d'une barbegrise taillee en pointe, desyeux vert de mer ternis en apparence du l'âge, mais qui par le confraste blanc nacrédanslequel flottait la prunelle devaientparfois jeter des regardsmagnétiques fort de la colere ou de I'enthousiasme. visage était Le au qui d'ailleurs singulierement flétri….

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