Corpus de théatre 1ère
Elizabeth
1ère S1
Corpus de textes
Question de corpus : Quels sont les éléments communs aux trois textes ? Comment s’établit la complicité avec le spectateur ?
Dès son apparition, le théâtre est conçu comme un spectacle vivant qui requiert des acteurs et un public auquel sont destinées les paroles que les protagonistes échangent entre eux sur scène. En effet, dans une pièce de théâtre, certaines paroles doivent être entendues par le public mais pas par tous les acteurs, personnages. Ainsi, le théâtre est à la fois l’art de la représentation du drame (un genre littéraire particulier) et le bâtiment où se déroule ces spectacles. Dans ce corpus, trois textes nous sont donnés de trois siècles différents, un du XVII°, un autre du XVIII° et un dernier du XIX°. Il y a tout d’abord, un extrait de Dom Juan de Molière (1665 (texte A)), puis un extrait de Le Mariage de Figaro de Beaumarchais (1781 (texte B)) et enfin un extrait de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (1897 (texte C)). Nous allons donc tout d’abord voir quels sont les éléments communs à ces trois textes, puis nous diront comment s’établit la complicité avec le spectateur. Tout d’abord, dans tous les textes, un décalage entre les personnages existe, que ce soit par rapport à leur milieu social ou à leur apparence. En effet, dans le texte A, c’est le milieu social qui différencie les personnages. Ainsi, les deux femmes, Mathurine et Charlotte, sont toutes deux des paysannes, et cela se voit à leurs paroles avec « Quement » (l.11) ou « Vrament » (l.18), alors que Dom Juan est un grand seigneur. Dans le texte B, c’est le même décalage qui apparaît avec un couple d’un milieu aisé, un comte et une comtesse, et un autre couple d’un milieu quant à lui moyen voir pauvre, l’un est valet, l’autre suivante. Dans le dernier texte, le C, ce n’est pas le même problème qui apparaît. Cette fois, c’est l’apparence de Cyrano qui créé ce décalage. C’est en effet son