Corpus dm
Nous allons aujourd'hui traiter une question sur corpus s'appuyant sur quatres extraits de roman, ces derniers étant d'époques et de courrants littéraire différents. Le premier La vie de Marianne de Marivaux paru en 1742, appartient au courrant des lumières, Les Gommes de Alain Robbe-Grillet ainsi que L'immortalité de Milan Kundera sont respectivement paru en 1953 et 1990 et font tout deux parti du Nouveau Roman. Enfin Les Âmes grises par Philippe Claudel date lui de 2003 et c'est un roman Contemporain.
Ces textes introduisent chacun un personnage prenant part à l'intrigue du roman.
Nous nous poserons alors la question suivante : dans leur manière d'introduire les personnages, ces textes cherchent-ils à donner l'illusion du réel ?
Pour certains auteurs,le roman est censé être un témoignage du réel. Ainsi, les personnages prennent des caractéristiques de la réalité afin de donner l'illusion du réel.
Nous verrons dans un premier temps que les auteurs sont confrontés au problème que pose leur personnage : comment leur donner une introduction qui puisse donner l'illusion du réel alors que l'on passe par le procédé de l'écriture, par la fiction ?
Puis, dans un second temps que, malgré cela, les auteurs cherchent et arrivent à rapprocher leur personnage de la réalité.
Developpement :
L'introduction d'un personnage dans le roman ne tient que par des mots. L'auteur introduit alors un personnage à travers l'écriture grâce à des procédés . Ainsi, comme nous pouvons le voir, le personnage d'Agnès, dans l'extrait de l'Immortalité, est un personnage fictif inventé par l'auteur : "Son geste [...] le nom d'Agnès" (ligne 14-15). De la même manière, dans l'extrait des Gommes, le patron est clairement décrit comme "l'unique personnage présent en scène" (ligne 15-16), le terme de personnage venant déshumaniser ce dernier.
Ces personnages prennent de la distance avec le réel dans la façon qu'ont les auteurs de les dépeindre. Aussi, le patron dans l'extrait des