Corpus dom juan/les bonnes

353 mots 2 pages
Nous avons affaire ici à un corpus de 2 textes, portant tous sur le théâtre. Le premier texte est Dom Juan de Molière paru en 1665 et le deuxième texte est Les bonnes de Genet paru en 1947. Ces textes présentent un thème commun, les maîtres et valets au théâtre. Comment sont représentées les relations entre maitres et valets dans les textes ?

Tout d’abord, les maitres et leurs valets sont dans une situation conflictuelle. En effet, dans le texte de Molière, la violence verbale est présente lorsque les insultes s’enchainent «God-dam! » l.15 mais nous retrouvons notamment la même violence dans le texte de Genet « Solange vous emmerde » l.10 mais qui est un peu plus violente car il y a notamment de la violence physique « elle crache sur la robe rouge » l.3. Puis, dans le texte de Molière, Sganarelle ne mâche pas ses mots et dit ce qu’il pense de son maitre, en effet les exemples suivants nous le montrent bien : « un diable, un turc, «un hérétique, ne croit ni Ciel, ni enfer, ni loup garou » l.13-14 tandis que dans Les Bonnes de Genet, les Bonnes se montrent différentes, elles jouent des rôles, mais n’assument pas ces rôles devant Madame.

Enfin, les maitres et leurs valets sont dans une situation de jalousie et d'admiration. Dans le texte Dom Juan de Molière, Sganarelle n'envie pas la vie de luxure de son maitre. Tandis que dans le texte Les bonnes de Genet, la jalousie est évidente. Les verbes suivants nous le démontrent : « dérober » l.7 « m’en priver » l.8 « me prendre » l.8. Par ailleurs, dans Dom Juan de Molière, Sganarelle compare son maitre a un être abominable, une sorte de vénération malgré qu’il le maudit tout en gardant une certaine admiration. Nous retrouvons la même réciprocité dans Les Bonnes de Genet, il y a un mélange d’haine et d’amour.

En conclusion, nous avons vu que les rapports entre maitres et valets sont souvent conflictuels causé par la jalousie mais nous avons vu aussi qu’il y a toujours une part d’admiration de la

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