Corpus dom juan
Problématique : Quelle vision offrent les trois femmes de Don Juan ?
Ce corpus est composé de trois extraits de texte : le premier est issu de L’Abuseur de Séville et l’Invité de pierre de Tirso de Molina, écrit en 1630 ; le second est un extrait de Dom Juan ou la Festin de Pierre de Molière écrit en 1665 et le dernier extrait est tiré de Lélia de George Sand écrit en 1833-1839.
Ce corpus est assez homogène. Les trois femmes nous donnent une vision pessimiste de Dom Juan car dans chaque extrait, Dom Juan les a trompé. Dans le texte de Tirso de Molina, Tisbea dis de Dom Juan qu’il est « hôte indigne qui abandonne une femme bafouée ! » ; Dom Juan « l’a trompée en (lui) donnant sa foi et sa parole de mari, et il a profané (sa) couche et (sa) vertu ». Elle crie à l’injustice et à la profanation qui lui a été faite, elle ne veut pas qu’il continu a « sévir » comme cela : « poursuivez-le tous, poursuivez-le ! (…) Je dois aller demander vengeance ! ». Dans l’extrait du texte de Molière, Done Elvire répète tout les argument que Dom Juan lui a dis pour la séduire, elle nous montre toute la supercherie de Dom Juan, sa technique pour séduire toute les femmes : « que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m’aimez toujours avec une ardeur sans égale (…). Elle lui reproche de ne même pas assumer ses actes. Done Elvire, tout comme Tisbea, veut se venger de Dom Juan et que son « crime ne demeurera pas impuni, et que même le Ciel dont tu te joue me saura te venger de ta perfidie ». Dans le dernier extrait, de George Sand, Léia a été trahi par un homme s’étant identifié en Dom Juan ; elle parle donc au nom de toutes les femmes bafouées par celui-ci. Dom Juan n’est « qu’un libertin sans cœur, une âme de courtisan effronté dans un corps de rustre.
Dans ces trois textes, les femmes clament leur désespoir en utilisant les onomatopées tels que « Ah ! », « ô dom Juan » ; et elles accusent Dom Juan d’avoirs