Corpus femme idéale
Ce corpus regroupant trois extraits de textes d'auteurs différents qui sont Première Catilinaire de CICERON en 63 avant Jésus-Christ, un dialogue dénonçant le jugement de Catilina qui menace de détruire la république; le texte argumentatif Convaincre, de Jean-Bredin BREDIN et Thierry LEVY qui date de 2002, prouvant que l'éloquence n'est pas une chose acquise mais bien bien qu'il faut la travailler, ainsi que le roman Les Misérables de Victor HUGO (1862), critiquant le jugement injuste d'un innocent, présente les différents aspects l'éloquence. En effet, c'est grâce à une implication de l'orateur et de son récepteur ainsi qu'à la mise en place d'une stratégie cherchant à convaincre celui-ci, qui font que la prise de parole des intervenants de ces textes deviennent efficaces.
En premier lieu, l'intervenant s'implique lui même et implique de façon émotionnelle le lecteur pour l'amener a prendre partie à sa cause. On observe que l’émetteur est très présent dans ce qui écrit par l'utilisation de la première personne du singulier « je » (l°1;2;7;8;15;21...) dans Les Misérables. Ou bien on constate que Cicéron s'adresse directement à son auditeur avec notamment l'utilisation de la deuxième personne du singulier dans Première Catilinaire : « tu » (l°1;2;13...), « tes » (l°8), « ta » (l°9), de plus il pose beaucoup de questions rhétoriques pour faire entrer son auditeur dans son discours « Tes projets sont découvert, ne le comprends-tu pas ? » (l°8-9), « Ta conspiration, déjà entravée par la connaissance qu'en ont tous ces hommes-ci, est maitrisé ne le vois-tu pas? » (l°10-11-12) mais aussi l'utilisation d'une apostrophe dans ce même texte : «Ô temps! Ô meurs ! » à la ligne 16. Dans le récit de Jean-Denis BRODIN et de Thierry LEVY, il conduit les lecteur à prendre partie d'une manière ou d'une autre en utilisant la thèse contre « de croire que l’éloquence est un don » (l°2-3) ou il dit clairement que justement l’éloquence n'est pas quelque