Corpus, Français
1- Ces quatre extraits de respectivement, L’Éducation sentimentale de Flaubert publié en 1869, L’Assommoir de Zola publié en 1877, Voyage au bout de la nuit de Céline publié en 1932 ainsi que Désert de Jean-marie Gustave Le Clézio publié en 1980 ne mettent pas en avant les mêmes caractéristiques de la ville. En effet à la différence de la description de la ville faite dans Voyage au bout de la nuit qui est plutôt positive, celle des trois autres textes est négative. Nous pouvons remarquer que afin de décrire la Ville, Celine utilise un lexique à caractère mélioratif, en effet l'utilisation d'expansions du nom tel que ''éclairée'' ou encore ''précieux'' met en avant la richesse de la ville qu'il qualifie d'ailleurs de ''quartier pour l'or'', il met aussi en avant l'aspect gigantesque de celui-ci, il s'y sent perdu ''comme si j'avais su où j'allais''. Nous observons que en Contraste avec Céline, la description de la ville dans les autres textes met plutôt en avant les caractéristiques négatives de celle-ci, en effet le lexique utilisé est majoritairement péjoratif, des adjectifs tel que ''jaunâtre'', ''humide'' ainsi que ''pourris'' sont utilisés pour décrire les différents éléments et mettre en avant la saleté citadine. L'aspect bruyant et étouffant de celle-ci est notamment mis en avant par le rythme ternaire progressif ''Les boutiques défilaient, la foule augmentait, le bruit devenait plus fort'' ainsi que le lexique carcérale utilisé tel que ''barreaux''. Les allusions à un univers où on est emprisonné par des phrases tel que ''cette muraille grise et interminable entourait la ville d'une bande désert'' y contribuent aussi . Son aspect menaçant est aussi mis en avant par l'utilisation d'expansion du nom tel que ''sombre'', ''grise'' ou encore ''grognant'' et aussi par la forte présence de la mort qui est notamment traduit par l'utilisation de comparaisons et de personnifications tel que '' c'est comme une haleine de mort