Corpus num ro 1
En quoi ces sociétés sont-elles des sociétés idéales ? Tout d'abord ces sociétés utopiques sont montrés dans leurs vies quotidiennes et dans la richesse qui les entourent. En effet, dans le texte de Thomas More et dans celui de Voltaire, on nous présente des rituels lors des repas ou lors de présentation avec "Sa Majesté" dans l'Eldorado: "Les dîners et les soupers commencent [...] n'ennuie pas. Quand elle est finie [...] de gaieté"; "Cacambo demanda à un grand officier comment il fallait s'y prendre pour saluer Sa Majesté"; "L'usage dit le grand officier, est d'embrasser le roi et de le baiser des deux côtés". De plus, More, Fénelon et Voltaire utilisent le champs lexical de la richesse du peuple qui montre non seulement la richesse mais aussi l'absence de manque: "nourriture abondante", rien ne leur manque" pour le texte de Thomas More, "d'or", "d'argent" dans Gargantua, pierreries" dans Candide ou l'Optimisme. On retrouve également le champ lexical de l'odorat dans deux des quatre textes: "les parfums", "les essences les plus odorantes", "odeur semblable a celle du gérofle et de la cannelle". Ces deux camps lexicaux soulignent la richesse et la diversité de parfum présent dans ces sociétés. De surcroit, l'idéalisme de ces sociétés est montré dans le texte de Fénelon, ou celui-ci nous évoque une météo parfaite: "les hivers y sont tièdes, et les rigoureux aquilons n'y soufflent jamais. L'ardeur de l'été y est toujours tempérée par des zéphyrs rafraichissants, qui viennent adoucir l'air vers le milieu du jour." Enfin, dans Les