Corpus première
Comment l’écriture réaliste s’exprime-t-elle à travers ces textes et quels en sont les symboles ?
Pour répondre à cette question, nous nous intéresserons au réalisme de ces textes et par la suite à leurs symboles.
Le mouvement réaliste a donné l’image de la vraie vie. Le premier fait parti du mouvement réaliste tandis que le deuxième et le troisième appartiennent au naturalisme. Dans ces trois textes, on trouve des descriptions qui nous prouvent le réalisme. Par exemple, chez FLAUBERT, Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux est décrite comme étant pauvre : « Elle avait aux pieds de grosses galoches de bois » l. 5-6 ; « dans ses pauvres vêtements » l.5. Chez les frères GONCOURT, Germinie n’est pas décrite physiquement mais l’argent est au premier plan grâce à un champ lexical : « gras billets » l.8 ; « des vieux louis à l’or verdi » l.9 ; « des pièces » l.9 ; « de l’argent de pauvre » l.10 ; « francs » l.15. Cela nous prouve encore plus la réalité du texte car la description de « l’argent » n’est pas embellie, au contraire, tout est dit tel quel. Enfin chez ZOLA, « les femmes » l.1 sont représentées comme révolutionnaires : « des gorges gonflées de guerrières » l.4-5 ; « les vielles, affreuses, hurlaient si fort que les gorges de leurs cous décharnés semblaient se rompre » l.5-6. Ensuite, ce sont les hommes qui sont dépeints comme étant militants : « les hommes déboulaient ensuite, deux mille furieux » l.6-7 ; « les yeux brûlaient » l.10.
Avec FLAUBERT, on connait certains détails de la vie de la femme notamment son nom complet « Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux » l.1 et on sait