Corpus princesse de cleves et lettres persanes
Bastien
Corpus français
¤ Œuvres :
- « La princesse de Clèves » de Madame de la Fayette
- « Lettre persanes » de Montesquieu
¤ Point communs : point de vue interne dans les deux textes
Comment le regard détermine-t-il la place des personnages dans la société ?
Introduction:
¤ Madame de la Fayette écrit La princesse de Clèves et publie le roman en 1678. Le roman s'ouvre sur le tableau de la Cour de France sous le règne d'Henri II.
¤ Montesquieu a écrit « Lettres Persanes » , qui est un roman épistolaire , en 1721.Il rassemble la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse. Leur séjour dure huit ans.
Hyperboles et superlatifs sur le plan de la beauté et de la parure: "ce qu'il y avait de mieux fait et de plus agréable à la cour" , "Ce prince était fait d'une sorte qu'il était difficile de n'être pas surprise" pour Mme de Clèves. Les personnages sont donc des êtres parfaits=> distance avec la cour. Mis en valeur par leur cadre: le regard de la cour. Champ lexical du voir: "l'on admira" , "les voir".La cour devient spectateur de la rencontre: elle ne fait q' "admirer" . Les verbes d'action ont uniquement comme sujet Mme de Clèves. La cour se limite à observer et laisser faire: " à qui on faisait place". Les deux personnages principaux sont donc isolés du reste de personnages, l'attention est focalisée sur eux.
En tenant à jour une correspondance avec des amis rencontrés dans les pays traversés,Usbek dépeint d'un œil faussement naïf les mœurs, les conditions et la vie de la société française du XVIIIe siècle. Montesquieu – qui s'exprime a travers Usbek critique clairement la façon des Parisiens de juger une personne à ses vêtements.
Conclusion :
C'est le regard de l'entourage physique sur le(s) personnage(s) qui détermine sa position dans la