corpus ronsard baudelaire rimbaud
Ronsard, Baudelaire, Rimbaud
La poésie lyrique exprime de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l'amour, la nature, la mort ou le temps qui passe.
Les trois poèmes « Comme on voit sur la branche » de Ronsard, « A une passante » de Baudelaire e« Au cabaret vert » expriment tous une forme de lyrisme, mais de manière différente, plus ou moins moderne.
1. Lyrisme
La poésie lyrique s’oppose à la poésie épique, en ce sens qu’elle part du personnel vers l’universel. D’un thème intime, elle en fait un thème qui touche tous lecteurs. Cf. Victor Hugo.
Les trois sonnets sont tous très personnels : chez Ronsard on ressent que c’est un poème personnel au 1er tercet où il utilise le « tu », le deuxième tercet devient très personnel : « mes larmes et mes pleurs ».
Baudelaire parle de lui dès le 1er vers « autour de moi », c’est donc son ressenti qu’il évoque. Il emploie le « je » tout au long du poème. A la fin, on prend conscience de ses regrets et de son désarroi ! De la même façon, Rimbaud emploie le « je » dès le premier vers
Très intimes, mais universels. Les thèmes abordés par les sonnets concernent tout le monde : le regret d’un être aimé décédé chez Ronsard, l’attirance d’un poète pour une femme qui passe dans la rue chez Baudelaire, l’attirance pour la sensualité d’une serveuse pour Rimbaud. Ce sont bien des poèmes lyriques.
Ce lyrisme est accentué par la musicalité des poèmes. Tous les trois sont des sonnets (2 quatrains, 2 tercets). Tous les trois sont en alexandrins le vers le plus utilisés dans la poésie lyrique.
Les trois parlent d’une femme : une jeune femme décédée chez Ronsard, une belle passante qui l’attire pour Baudelaire et une jolie serveuse plantureuse pour Rimbaud.
2. Mais des différences.
Un même thème, une même forme, mais un traitement différent chez chaque poète. Chez Ronsard, on trouve la métaphore de la jeune fille et de la rose. C’est seulement à la 3e