Corpus ronsard ; queneau ; baudelaire
Nous pouvons le justifier avec l’utilisation de la première personne du singulier « je » dans les trois poèmes suivant : Quand vous serez bien vieille avec : « Je serai sous la terre » (V.9) ; dans Une charogne avec : « Que j’ai gardé la forme » (V.47) ; et dans Ode à Cassandre avec : « Donc, si vous me croyez » (V.13).
Si tu t’imagines ne contient que le pronom personnel « tu », mais nous pouvons voir que le poète est aussi ici l’énonciateur avec l’utilisation du déterminant possessif « ma » présent au vers 31 « ma petite ».
b) Dans les quatre poèmes, nous avons le même destinataire : La femme aimée.
Nous pouvons le justifier dans les poèmes suivant : Une Charogne avec « comme une femme lubrique » (V.5) et « Oui ! Telle vous serez, ô la reine des grâces » (V.41) ; dans Quand vous serez bien vielle avec l’accord en genre « Assise auprès du feu » (V.2) et dans le titre du poème nous pouvons voir l’adjectif « vieille » qui représente la femme ; dans Ode à Cassandre avec l’adjectif « Mignonne » (V.1 ; V.13) et dans le titre du poème où nous avons le prénom de la destinataire « Cassandre » de ces vers ; et dans Si tu t’imagines avec l’interpellation « Si tu t’imagines fillette, fillette » (V. 2 - 3) et avec l’emploie massif du pronom « tu » (V .14 – 24).
2) Ces quatre poèmes ont un but commun : Amener la femme à aimer. Ils invitent la femme à aimer en utilisant plusieurs arguments, et surtout en faisant référence au Carpe Diem donc au temps qui passe, à la vieillesse et à la mort. Nous pouvons le justifier dans Une charogne où Baudelaire insiste sur ce que le temps détruit avec la description macabre tout au long du poème, ainsi que dans Si tu t’imagines où Queneau décrit en premier temps la jolie femme, et en deuxième temps la femme vieillit pour lui faire « peur ». Dans Ode a Cassandre où Ronsard compare en premier temps la beauté de la femme à une rose et en deuxième temps la