Corpus sur La Peine de Mort
Le thème de ce corpus repose sur la peine de mort. La peine de mort est une sentence prononcée par le pouvoir judiciaire. Aujourd’hui elle est légalement en vigueur dans cinquante-neuf pays. La France, par exemple, l’a légalement appliquée jusqu’en 1981. On a donc trois textes : le premier a été écrit par Victor Hugo et s’appelle « Discours à l’Assemblée Constituante », il date de 1848. Le deuxième document est de Aristide Briand, il date de 1908 et se nomme « Discours à l’Assemblée ». Le dernier document s’intitule « Discours à l’Assemblée » et a été déclaré par Robert Badinter en 1981. Ces trois auteurs s’engagent contre cette peine capitale, dans chacun de ses discours.
Ces trois textes utilisent le discours argumentatif pour se manifester contre la peine de mort. Nous passons donc à l’analyse des principaux arguments développés.
Selon Aristide Briand et Victor Hugo, la peine de mort fait preuve de la brutalité et sauvagerie présentes dans notre société : « […] la peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne », nous affirme Hugo. Aristide Briand reprend cet argument : [la peine de mort ne présente pas] les qualités que doit un châtiment dans une société civilisée. » La peine de mort est donc un signe d’atrocité et de brutalité que montre la société.
L’idée de progrès social s’oppose donc à la pratique de la peine de mort : « le dix-huitième siècle a aboli la torture, le dix-neuvième abolira la peine de mort. ». On constate également l’utilisation d’un argument implicite chez Hugo : « vos successeurs l’aboliront…».
En outre, on observe dans les discours de Badinter et Hugo l’utilisation de l’argument religieux : « Pour ceux d’entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l’heure de notre mort » puis chez Hugo : « […] et vous commencez par le dérober, à ce Dieu,