corpus sur le theatre
Le corpus à analyser à pour thème commun la mort d’un personnage dans une pièce de théâtre. Il est constitué de trois extraits de pièces de théâtre : Dom Juan (V, 5-6) de Molière (1665), Électre (II, 9) de Giraudoux (1937), et Le roi se meurt de Ionesco (1963). Ces trois extraits sont des tragédies et semblent présenter différemment la mort des personnages au théâtre. Nous avons aussi une interview de Jorge Lavelli sur l’importance de la mise en scène au théâtre. Nous allons étudié dans un premier temps les différents choix des auteurs pour présenter la mort des personnages au théâtre et pourquoi ces choix puis dans un deuxième nous allons montré l’importance de la mise en scène pour représenter la progression du Roi vers la mort.
Ces textes présentent la mort de manière originale. Chez Molière, la règle de bienséance n’est pas respectée. En effet, la mort est présentée sur scène tandis que Giraudoux et Ionesco optent pour une mort relatée par un autre personnage. De plus, chez Molière, la mort est représentée de façon fantastique : c’est un spectre en femme voilée qui vient avertir Dom Juan du châtiment qui l’attend s’il ne se repentit pas « Dom Juan n’a plus qu’un moment à profiter […] et s’il ne se repent ici, sa perte est résolue » (L.2-4). Ce dernier change d’aspect car Dom Juan ne semble pas atteint par sa présence « spectre, fantôme, ou diable je veux voir ce que c’est » (L.10) et représente le temps avec sa faux à la main, symbole de la mort. La mort sera ensuite représentée par la statue du commandeur qui emportera Dom Juan. Chez Giraudoux, la mort du couple Clytemnestre – Égisthe est racontée par un mendiant à deux niveaux : tout d’abord, il rapporte l’événement notamment avec l’emploi du passé simple et de l’imparfait. Puis, il fait le commentaire des pensées des personnages « Oreste avait l’impression » (L.12) « Elle avait raison » (L.14). Cela fait du mendiant un narrateur omniscient. Chez Ionesco, la mort