corpus Zola
Cela nous montre également l'importance prise par le commerce et l’achat dans nos vies. Cette importance est également démontrée par l’énumération que nous trouvons dans l'œuvre de Perec "De station en station, antiquaires, librairies, […], charcuteries de luxe, papetiers, […]" (lignes 12 à 14) ou encore lorsque le narrateur dit "Là était la vraie vie" (ligne 15). Nous pouvons le remarquer également dans le texte de Zola "des femmes, pâles de désirs, se penchaient comme pour se voir" (lignes 13 à 14), où lorsque madame Bourdelais achète 25 mètres de soie sans même être sûr que celle-ci lui plaise, comme le traduise les paroles du narrateur "Sans doute elle en fut contente" (ligne 25). Dans le texte de Sarraute nous pouvons voir que la vue des vitrines procure une "sorte de satisfaction désespérée" (ligne 7).
Chacun de ces trois textes faits également une analyse de l’interaction entre l'individu et son milieu à l'aide d'une description précise des lieux. Ainsi dans chacun des extraits, l’auteur décrie ses personnages comme "emprisonné" par cette société de consommation.
Nous pouvons montrer cela à l'aide du champ lexical du sombre/de l'emprisonnement :"sombres" (ligne 4) / "grillages" (ligne 2) / "mortes" (ligne 4) / "étrange" (ligne 7) / ... dans le texte Tropismes, ou encore les termes qu'utilise Georges Perec "devantures obscures" (lignes 8 à 9), "à travers les grilles" (ligne 9). L'homme semble ici emprisonné par son désir