Corpus-l'heroïsme
Tout d’abord, dans ce corpus, nous pouvons analyser que l’héroïsme a lieu dans un contexte guerrier. En effet, le lieu qui est décrit dans ces œuvres est un lieu de massacre où l’héroïsme occupe donc une place importante. Le contexte et l’atmosphère guerrière qui règnent dans ces œuvres littéraires annoncent donc l’utilisation des armes ainsi que la présence de tueries et de sang ce qui est l’opposé de l’héroïsme moderne. C’est le cas dans l’extrait du Roland furieux, où le héros, Roland, s’attaque à ses ennemis, arme à la main : « en se précipitant sur eux, sa Durandal à la main ». C’est également le cas chez Stendhal, où le jeune Fabrice Del Dongo, héros du livre, traverse un espace où des soldats se sont affrontés : « on traversait une grande pièce de terre labourée, située au-delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres ». De plus, les termes de « guerrier » et de « soldat » sont repris dans ces deux textes ce qui pose le lieu de l’action et la nature du héros qui se doit d’être courageux. Chez Céline, le lieu funeste est aussi annoncé : « C’est à la mitrailleuse qu’ils poursuivaient maintenant leurs sottises ». Ainsi, dans ces extraits, l’héroïsme est traité d’une façon inattendue pour les contemporains. Le héros se trouve sur un champ de bataille, les armes à la main, la définition même de l’héroïsme est donnée dans ces passages. L’héroïsme dont parlent les auteurs dans ces textes est donc plus un héroïsme au service de la patrie en temps de guerre, qu’une aide et une solidarité au service des victimes puisque la mort fait partie intégrant de ces