Corpus sur la résilience
De plus nous avons une peinture d’un portrait autobiographique de Frida Kahlo intitulé La colonne brisée peint en 1944. Elle nous évoque ses douleurs physiques et morales liées à un accident de voiture et aux tromperies de son mari. Quant au dernier document, il s’agit une peinture de René Magritte, La mémoire , peint en 1954, cette oeuvre évoque un visage d’une femme apaisée mais couverte d’une tache de sang dans un paysage très calme, avec peu d’agitation. Cette pluralité de document peut nous amener à nous demander si nos souvenirs n'influencent-ils pas notre vie? Pour répondre à cette question, nous montrerons dans un premier temps comment les souvenirs peuvent être un calvaire puis nous expliquerons en quoi les souvenirs peuvent faire partie intégrante de notre …afficher plus de contenu…
Parfois ces derniers engendrent une douleur mentale qu’on peut voir chez Frida Kahlo par ce corset, ses larmes et cette colonne de fer, image de souffrance pure, de robustesse et de rigidité, mais fait aussi référence aux armes de Frida pour combattre ses souvenirs. Des clous sont présents sur son visage, ils sont le signe d’une douleur mentale. Magritte reprend cette idée en mettant au premier plan du tableau un visage d’une personne les yeux fermés taillé dans un métaux qui semble lourd et imposant, comme si son souvenir occupait une grande place au sein de sa personne. Cette tache de sang coulante évoque une douleur actuelle qui n’est pas guérie car elle saigne encore. Patrick Estrade évoque l’idée que sans souvenir, on peut avoir l’impression d’être perdu et Geroges Perec nous dit qu’il n’a pas de douleur, car il n’a pas de souvenir dans son enfance. Mais la