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C O R R I G É

La poésie

29_FRA070028_37C.fm Page 211 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14

© Hatier 2007

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C O R R I G É

Convaincre…
Le roman
Sujets d’oral
Les réécritures

• « Par où commencer ? », se demande Simenon dans Les Trois Crimes de mes amis. Le début de roman est délicat car il faut à la fois introduire le lecteur dans un lieu ou une action de façon à ce qu’il entre dans l’univers de l’histoire ou dans l’histoire elle-même, mais il faut aussi retenir son attention et faire en sorte qu’il ait envie de continuer sa lecture.
• Zola, dans Germinal, Malraux dans La Condition humaine, Camus dans
L’Étranger et Simenon dans Le Chien jaune répondent à ces critères tout en optant pour des techniques différentes.
• Dans ces quatre textes, les romanciers donnent des indices spatio-temporels précis. Le lecteur est introduit dans un décor décrit avec précision, comme s’il y pénétrait pour la première fois : c’est le pays minier géographiquement situé : « la grande route de Marchiennes à Montsou » dont lui est même précisée la distance (« dix kilomètres »), la « plaine », le « chemin creux », « une fosse » ; Malraux mentionne un « building » situé en face de la chambre où se déroule l’action et plonge ainsi le lecteur dans un univers urbain ; Camus parle d’un « asile à Marengo » et précise aussi la distance d’Alger : « à quatre-vingts kilomètres d’Alger », il parle de la morgue et du
« goudron noir qui éclatait sous le soleil », enfin d’« Alger » ; Simenon situe l’action à « Concarneau », avec son « port » et ses « rues », son « Hôtel de l’Arsenal »… Il semble que l’on découvre les lieux avec les personnages, notamment dans Germinal et Le Chien jaune, ou que l’on suive les déplacements de ce qui semble être le protagoniste dans La Condition humaine et
L’Étranger.
• Même précision dans les indications de temps. Trois des textes sont situés à une heure exacte de la nuit : « vers