Le corpus proposé réunit cinq documents à visé argumentatif, extraits de cinq œuvres différentes qui abordent le thème de la société. François Rabelais dans « Gargantua » daté en 1534 montre la façon dont les Hommes gèrent leur vie sans règles ni dictatures. De son coté Voltaire, un des plus grands philosophes des lumières,met en scène,en 1759 « Candide » et son compagnon Cacambo dans la cité d'élorado, à travers un conte philosophique. L'ouvrage de Aldous Huxley, « le meilleur des mondes » daté de 1932, démontre une société planétaire et totalitaire ou un trie à lieu entre les personnes. « Fahrenheit » date de 1953 et écrit par Ray Bradbury, montre une société futuriste ou l'obligation n'est pas forcement le bonheur. Tandis que « Globalia » écrit par Jean-Claude Rufin et daté de 2004 montre un monde ou la population ne remet pas en cause le système et se sent en sécurité.

Les auteurs de ces textes ont donc pour objectif de nous montrer et faire réfléchir sur ce que nous faisons de notre monde.

Suite a cela nous pourrons étudier les caractéristiques qui permettent de définir l'utopie de la contre-utopie qui est dénoncé dans ces différents extrais.

Tout d'abord, nous observerons plusieurs caractéristiques qui démontre l'utopie. Nous pouvons retrouver plusieurs expressions mélioratives telles que « de belles haquenées »(Gargantua, ligne 17) ; « leur poing joliment gantelé »(Gargantua, ligne 20) ; « de dames si fraîches, si jolies, moins acariâtres, plus doctes » ; « femmes honnête et bien née que celles-là » ( Gargantua, ligne 24-26);« belles filles » (Candide,ligne 1) ;« grâce inimaginable » (ligne 18) « un suivi efficace » (Globalia, ligne 3) ; « société démocratique idéale » ( Globalia, ligne 21). ces connotations servent à la descriptions de sociétés parfaites, utopiques, de plus, l’énumération à travers les phrases « les édifices publics élevés jusqu’aux nues, les marchés ornés de mille colonnes, les fontaines