Corpus
Nous remarquons que ses textes présentent un point commun bien distinguable celui de la passion amoureuse.
Il s'agira ici de montrer comment ces trois auteurs évoquent-il leur passion à la fois en s'imitant tous les uns les autres mais en restant personnel à la fois.
Dans la première partie de cette analyse nous parlerons d'abord des points communs entres ses textes dans la deuxième partie nous parlerons de ce qui les rends malgré ça unique.
Le poème le plus ancien est celui de Pétrarque dans celui-ci comme dans les autres la même opposition est reprise «et brûle et suis de glace» de Pétrarque ; « J'ai chaud extrême en endurant froidure» (v2) de Labé, Clément Marrot lui n'a écrit son poème en utilisant que cette opposition. Cette opposition reprise par les 3 textes est celle du feu qui est synonyme d'amour, de passion .. contre la glace qui est l'image de la froideur sentimental, de l’image du vide, de la tristesse. L'opposition de ces termes nous montre que les auteurs sont dans une situation d'instabilité sentimental ils passent de l'amour, du feu de la passion, au froid, à la tristesse. Le texte de Pétrone écrit au 1er siècle reprend aussi cette opposition feu-glace dans son poème. Le poème de Pétrarque écrit en 1374 en est donc une imitation, et celui de Louise Labé une imitation de celui de Pétrarque car elle ne l'a écrit qu'en 1555. Le Poème de Clément Marot quant à lui n'est que la copie complète de celui de Pétrone le prénom «Julia» fut changé en «Anne», les expression sont presque identiques «Anne par jeu me jeta de la neige» de Marot et «Julia à l'instant m'a visé