Ce corpus est composé de 4 textes, plus précisément de poème, écrits par des poètes français et dédiés ou traitants d'un roi et de la monarchie. Le premier texte est un extrait de poème de Clément Marot, issu du recueil Épîtres publié en 1527 . Le second est un hymne écrit par Pierre de Ronsard et publié dans le recueil Hymnes en 1555. Le troisième texte est un sonné de Joachim du Bellay qui apparaît dans Les Regrets, recueil publié en 1558. Et enfin le dernier texte est un extrait de poème écrit par Agrippa d'Aubigné et qui est présent dans le recueil Les Tragiques de 1616. Quelle(s) vision(s) c'est quatres textes proposent-ils ?
Tout d'abord il y a une vision positive du roi. Dans l'hymne de Pierre de Ronsard, Henri II apparaît comme un héros grâce aux comparaisons « comme une de ces dieux qui vont à la bataille » au vers 2 , « ou de ces chevaliers » au vers 3, et « comme un loup » au vers 7 et grâce aux vers 10 et 11 lorsque Pierre de Ronsard affirme qu'il est supérieur à Achille. Le sonnet de Joachim du Bellay délivre aussi une image de héros à François II grâce à la métaphore du vers 1 « notre Hercule gaulois » et un terme employé au vers 2 « notre second espoir ». Ce poème évoque également la supériorité du roi notamment par le vers 2 « cependant que le ciel, qui ja dessous tes loi » et par le vers 14 « Hercule se fit Dieu par la seule vertu » étant donné qu'au début du poème il est associé à Hercule.
Cependant, il y a aussi une vision négative du roi . Le poème de Clément Marot dénonce l'injustice qu'exerce le roi. Car dans le poème, le poète flatte le roi affin d'obtenir sa liberté comme au vers 11 « Au pis aller n'écherrait qu'une Amende. », « Très humblement requérant votre grâce » au vers 20 et « De pardonner à ma trop grande audace » au vers 21. Ce sonnet n'est pas le seul poème à donner cette vision négative du roi, il y a le poème d' Agrippa d'Aubigné . En revanche celui d'Agrippa d'Auvigné montre le vice du roi avec « la tête est