corpus
La présence de la lettre implique aussi de nombreux jeux scéniques. On imagine très bien le malaise de Dorante et la perte de son sang froid exprimé par la ponctuation expressives (l23) « Ciel ! » de plus quand on regarde la photographie de la pièce on remarque que la lettre n'est qu'un subterfuge car Araminte a l'air plus concentrée sur Dorante que sur ce qu'il écrit. Chez Beaumarchais, la fonction scénique de la lettre est encore plus utilisé car on voit Rosine feindre de se sentir mal pour permettre à Bartholo de lire la lettre sans qu'il ne se doute de rien (l2) « feint de se trouver mal ». Et Bartholo, lui, fait semblant de s'occuper de Rosine pour en même temps lire la lettre, (l14) « Il lui tâte le pouls et prend la lettre qu'il tâche de lire en se tournant un peu ». Dans Ruy Blas, la lettre a une porté très symbolique, et donne lieu à des jeux scéniques importants. Le