Corpus
En premier lieu, on remarque que la chevelure est décrite de façon élogieuse. Ainsi, dans le premier texte, le poète va la comparer à de l’or au vers 1 avec « Ces cheveux d’or » : il considère donc cette chevelure comme précieuse, comme un objet de convoitise et de grande rareté. Les cheveux sont donc amenés au même rang que le métal précieux, c’est ainsi qu’ils sont décrits de façon élogieuse. Aussi, dans « La chevelure », le poète est en admiration, est éblouit, émerveillé par la chevelure de la femme aimée comme le montre l’exclamation « Extase ! » au vers trois. En outre, dans le troisième texte, le poète va décrire avec précision cette chevelure en employant quatre adjectifs qualificatifs en seulement deux phrases : « tresses lourdes et noires » au vers vingt-deux et « cheveux élastiques et rebelles » au vers vingt-trois. Cette description fait l’éloge de la chevelure en détaillant ses caractéristiques.
De plus, la chevelure est à la base des sentiments amoureux du poète. En effet, dans « Ces cheveux d’or… », Du Bellay va explicitement décrire ces derniers comme les liens qui rendent le poète amoureux au vers un : « Ces cheveux d’or sont les liens […] Dont fût […] Amour la flamme autour du cœur éprise». D’ailleurs, ces liens sont qualifiés de durs au vers dix : la chevelure est donc à l’origine de forts sentiments amoureux du poète. De même, la personnification au vers quatre du deuxième