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(problématique) Nous allons voir comment ces trois textes dressent une satire de la justice.
Tout d’abord, ces trois apologues dénoncent clairement la cupidité parfois impliquée dans les procédures judiciaires.
De plus,la manière dont la justice est rendue est également critiquée dans ces trois textes.
Enfin, l’absurdité de chacune des procédures est mise en valeur.
En effet, chacun des trois textes présenteune critique de la cupidité : dans la fable « Le Prud’homme qui sauva son compère » et dans l’extrait de Zadig, ce sont les plaignants qui présentent ce défaut majeur, alors que chez La Fontaine,c’est le juge qui en est atteint. Ainsi, dans la première fable, c’est un homme sauvé par un pêcheur qui porte plainte contre son sauveur, sous prétexte qu’il a eu un œil crevé : sa seule motivation estpécuniaire. On peut le constater à partir du moment où on lui propose de remettre sa vie en jeu afin d’obtenir réclamation et qu’il décline cette offre en déclarant : « il ne saurait l’accepter pour toutl’or du monde »(l.20). S’il refuse et qu’il retire sa plainte, c’est bien parce qu’il estimait que sa situation ne méritait pas de dédommagement. Dans l’extrait de Zadig, c’est l’aîné des deux filsqui est cupide, car il a construit un tombeau pour son père, dans l’unique but de récupérer les trente mille pièces d’or promis au fils le plus aimant. Ainsi, lorsqu’on lui annonce la fausse...