Corpus
Les trois textes qui composent le corpus sont d’époque différentes, et nous présentent plusieurs types de monstres. Des monstres historiques, comme dans le texte de Michel de Montaigne dans le chapitre XXX « au sujet d’un enfant monstrueux » extrait de « les essais » texte écrit à l’époque classique (1595 ), là où il nous donne une leçon de tolérance, à la suite d’une rencontre avec un enfant différent. Un monstre d’époque classique nous est présenté dans un second texte,
« l’homme qui rit, portrait de Gwynplaine » de Victor Hugo texte dans lequel il dénonce la cruauté des hommes face à Gwynplaine enfant à qui on à taillé un sourire perpétuel. Finalement un monstre moderne nous est présenté par Robert Merle dans la mort est mon métier, interrogatoire de Rudolph Lang extrait dans lequel le chef du camp de concentration de Auschwitz est interrogé par un lieutenant colonel allemand, et où ce chef allemand dénonce toute culpabilité et n’éprouve aucune compassion. Comment et de quelle manière les auteurs ré-humanise t-ils les différents types de monstres présents dans ces extraits ?
Les auteurs des trois textes relatent des événements inédits et extreme pour présenter la monstruosité. Premièrement on reconnait des situations inédites, situations qui dans le texte de Montaigne sont qualifiés de « contre nature » c’est à dire de chose qui « arrive contrairement à l’habitude ». En effet dans le texte de
Montaigne, des enfants qui semblent êtres ce qu’on appellent de nos jour des siamois ont vue le jour, ces enfants ont « quelque chose de particulier » effectivement cet enfant est « attaché et collé à un autre enfant sans tête ». Dans ce cas le fait de choisir un enfant particulier, un cas extrêmes est fait pour accentuer la monstruosité.
Chose que l’on peut de même retrouver dans le texte de Victor Hugo, là où, un homme à été défiguré par des bandit, ceux-ci lui ont « taillé au couteau un sourire permanent » cet acte ultime est