correction brevet
Questions
1. Le narrateur est l’auteur, désigné dans le paratexte : François-René de Chateaubriand.
Les deux indices :
a) l’emploi de la première personne « J’, je, me, mon » pronom personnels sujet/complément et adjectif possessif « mon » largement utilisé (insistance sur l’idée de possession d’un domaine, le donjon, qui n’appartient qu’à l’enfant qu’il était)
b) pacte autobiographique donné à la fin de l’extrait « Je vais essayer de me saisir dans le passé (…) que j’ai endurés. »
c) L’emploi du nom « de Chateaubriand » à la ligne 16 identique à celui du paratexte est encore un indicateur du caractère autobiographique de l’extrait.
2. a) Le « je » de la ligne 1 à 28 correspond à celui du narrateur enfant, dès la ligne 29 en revanche, il s’agit du narrateur adulte (plus haut, ligne 28, l’adverbe « maintenant » en est déjà un indicateur).
b) Il s’agit du présent d’énonciation qui correspond au moment de l’écriture du narrateur adulte : « c’est, il faut, vais essayer (futur proche), je regrette »
3. Les éléments rendant le décor effrayant : « ombre, ténèbres, fantôme » : sens visuel, « plaintes, ébranlée avec violence, mugissements » : sens auditif. Ainsi la peur provient-elle de ce qui est vu et entendu chez l’enfant.
4. « Le vent semblait courir à pas légers » : comparaison. « Les souterrains poussaient des mugissements » : personnification.
5. Il s’agit ici du champ lexical du fantastique. L’ambiance du château, la nuit, est particulièrement angoissante, inquiétante et mystérieuse.
6. Les peurs nocturnes du narrateur enfant étaient fréquentes, ici l’emploi de l’imparfait : « apercevais, brillait, s’abaissait, étais averti, dessinait… » a une valeur itérative, celle de la répétition qui marque ainsi des peurs répétées chez l’enfant.
7. a) Phrase mise à la voix active : « Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, ses rayons