Correction cas melle rose line
Melle Rose Line est une jeune artiste, étudiante aux Beaux Arts, elle vient d'avoir 18 ans et a grandement besoin d'argent. Elle vient de louer une chambre de bonne sise dans le VIIe arrondissement de Paris, rue Verneuil, pour la somme de 700 € mensuelle. La chambre mesure 12 m² et comprend une mini-cuisine et un lavabo. Les toilettes sont sur le palier. Pour des raisons de place et de commodité, elle peint aux Beaux Arts, ainsi que dans l'atelier d'un ami parisien, M. Gérard Menvu, et commence à vendre modestement ses toiles.
Le Géant des Arts, SA, spécialisée dans le matériel artistique dont le siège social est à Bordeaux, lui livre à l'atelier de son ami, ses toiles, ses pinceaux et la peinture. La société vient de lui faire parvenir 150 tubes de peintures acryliques complètement secs et inutilisables pour la somme de 700 €. Rose Line est très dépitée par cette mésaventure car elle prend du retard dans l'élaboration de ses toiles. Elle a lu les conditions générales de vente de la SA Le Géant des Arts, et a remarqué qu'elles comportent notamment cette clause "en cas de litige entre les parties au contrat, seul le tribunal de commerce de Bordeaux sera compétent".
En outre, les parents de Rose Line lui ont offert une magnifique bague en or pour ses 18 ans. Cependant, le bijoutier vient juste de rappeler ses parents pour leur indiquer qu'à la suite d'une erreur d'étiquetage, la bague ne coûtait pas 500 € mais 5 000 €. Il demande aux parents de Rose Line de payer le reliquat ou de rendre la bague, à défaut, il menace de saisir la justice.
En raison de graves problème d'argent (elle n'arrive plus à payer le loyer de sa chambre de bonne...), Melle Rose Line a accepté de se faire tatouer un colibri multicolore, sur l'épaule gauche, par un artiste tatoueur de grande renommé, qu'elle a rencontré aux Beaux Arts alors qu'il se