Les documents du corpus portent sur les rapports entre les hommes et les femmes. Dans les deux cas, les femmes sont mises en valeur soit à travers les signes de la réussite chez Plantu, soit chez Marivaux par la qualité de leur argumentation. L’analyse permet de mettre en parallèle la capacité des femmes à réussir et le comportement des hommes face à cette réussite.

Au fil du temps, les femmes ont obtenu des droits qui favorisent leur insertion dans le monde professionnel.
En effet, La jeune femme dessinée par Plantu est l’incarnation même de la réussite des femmes dans notre société. Elle accumule les compétences : couronne de Laurier, diplômes et symbolise la femme capable d’aller avec brio au bout de ses études.
Au contraire Marivaux décrit une société où il semble inconcevable que les femmes intègrent le monde professionnel. Pourtant à travers l’extrait qui nous est proposé elles mettent en avant leurs capacités à occuper les mêmes fonctions que les hommes. Selon elles, l’éducation est responsable de cette situation. Il suffirait d’un apprentissage adapté pour qu’elles égalent les hommes.

Les deux documents affichent les réactions négatives des hommes face à la réussite des femmes.
Marivaux met en scène des Messieurs qui s’étonnent des aspirations féministes puis se moquent. Ils expliquent leur réaction en dévalorisant les femmes : elles ne savent rien faire, sont compétentes en matière de toilette ou d’intérieur. Selon Hermocrate, elles ne sont pas assez sérieuses pour devenir avocates.
Enfin, les propos des hommes de Plantu sont tout aussi désobligeants : une femme ne peut revendiquer une réussite totale que si elle est aussi agréable à regarder « elle est pas terrible ».
Dans les deux cas les hommes attendent des femmes qu’elles restent à leur place (maison, famille) et qu’elles ne cherchent pas à empiéter sur leur domaine.

En conclusion ce corpus nous propose une image négative du regard de l’homme sur la femme. Certains changements légaux