Correspondances zola-une page d'amour
Lettre à Paul Alexis, le 26 juin 1877:
« Ensuite je me suis bravement mis à mon roman, dont j'ai déjà abattu deux chapitres. J'en suis très content, bien que la matière soit un peu pâle; mais j'ai voulu cette allure bourgeoise pour faire opposition à l'Assommoir, et je n'ai pas à me plaindre. Je fais juqu'à quatre pages chaque matin, tant j'ai la tête libre. Si aucune aventure ne m'arrive je rentrerai à Paris avec les trois quarts de mon roman écrits. Cela me permettra de m'occuper du théâtre. »
Lettre à Léon Hennique, le 29 juin 1877:
« D'ailleurs, je me suis mis tout de suite au travail. Ma chambre donne sur la mer qui se trouve à quelques mètres. J'ai ainsi, pendant que j'écris, un vaste horizon. J'ai déjà fait trois chapitres de mon roman. Cela est pâle et bien fin à côté de L'Assommoir, ce qui fait que je m'étonne moi-même par moments et que je reste inquiet. Mais j'ai voulu cette note nouvelle. Elle est moins puissante et moins personnelle que l'autre; seulement, elle jettera de la variété dans la série. J'espère rentrer à Paris avec les trois quarts de mon roman. Il commencera à paraître en novembre dans Le Bien public. »
Lettre à Ivan Touguénièv, le 29 juin 1877:
« Dès mon arrivée je me suis mis à mon roman. Il doit être publié dans Le Bien public à partir du 15 novembre, et il paraîtra chez Charpentier en mars. Il est bien fâcheux qu'on ne puisse pas organiser une traduction avant la lettre avec Stassioulevitch. Ce roman lui conviendrait parfaitement, car il sera beaucoup moins raide que les autres. Parlez-lui donc de cela et voyez s'il n'y a rien à faire. J'ai déjà écrit les deux premiers chapitres, et je suis content. C'est une tout autre note que L'Assommoir, plus fine et sous la chair. »
Lettre à henry Céard, le 16 juillet 1877:
« J'ai commencé un roman qui aura pour titre, je crois, Une page d'amour. C'est ce que j'ai trouvé de mieux jusqu'ici. Le ton est bien différent de