Corrig Gorpus Gargantua
Rabelais auteur humaniste du XVIème siècle a écrit Gargantua en 1534. Gargantua est sans doute le texte narratif le plus célèbre de la Renaissance française. D’une structurecomparable à celle de Pantagruel, mais d’une écriture plus complexe, il conte les années d’apprentissage et les exploits guerriers du géant Gargantua. Plaidoyer pour une culture humaniste contre les lourdeurs d’un enseignement sorbonnard figé, Gargantua est aussi un roman plein de verve, d’une grande richesse lexicale, et d’une écriture souvent crue, volontiers scatologique. Aux chapitres sur l’éducation du héros, Rabelais conte comment, devant les tristes résultats de l’éducation des théologiens, le géant est confié à Ponocrates. Nous allons voir comment Rabelais, dans ces deux textes, donne les clefs d’une bonne éducation. Tout d’abord, Rabelais joue des symétries et des oppositions dans la construction des deux récits. En effet, la narration de l’éducation des théologiens se fait par étapes : l 4 à 10: Le lever, l 11 à 13: Le déjeuner, l 26 à 33: A l’église, l 34 à 36: Le souper. Le lecteur comprend que l’occupation première de Gargantua est de manger et d’aller à l’église. La dernière ligne du texte, qui marque la conclusion de cette éducation hors du commun, souligne: « Puis il étudiait une méchante heure ». L’adjectif qualificatif épithète «méchante» en dit long sur l’état d’esprit de Gargantua face à cette véritable corvée, et tout le résultat de cette éducation tend à étudier une heure par jour! Les métaphores « les yeux posés sur le livre » et« l’esprit à la cuisine » mettent en évidence, de façon ironique, que Gargantua ne retire rien de ses études. Donc Rabelais se sert de l’argumentation indirecte pour porter un jugement négatif implicite sur cette éducation. A contrario, les étapes du récit de l’éducation de