Corrig Type D01 2 Me Ann E
Corrigé 1
3 51S2 CT PA 01 11
Introduction
Briser ce tabou de la sexualité des personnes handicapées, c’est aussi plus généralement se poser la question du droit à l’épanouissement sexuel de tous les publics fragilisés car d’une manière générale on préfère encore trop souvent éviter le sujet pour les personnes âgées, pour les personnes qui n’ont pas de logement, pour les immigrés qui vivent en foyers, etc. Bref, la sexualité reste accolée aux diverses représentations de la normalité et de la santé parce qu’elle touche à nos valeurs morales personnelles, à notre propre vécu sexuel, à nos mœurs, à notre religion et notre culture.
Ainsi, aborder la sexualité c’est se questionner sur soi, sur ses propres valeurs mais aussi sur l’orientation d’une société.
Cela nous amènera donc à aborder ce sujet sous l’angle personnel dans une première partie en se demandant pourquoi parler de la sexualité d’un autre, aussi différent de soi, ou au final, si peu différent de soi en fait, peut ébranler nos propres convictions ou représentations.
Nous poursuivrons notre réflexion en abordant les socles communs sociaux qui font que la sexualité des personnes handicapées n’a pas encore de place réelle dans nos représentations ce qui nous amènera à notre seconde partie où nous étudierons les répercussions de cela dans les institutions les prenant en charge.
Enfin, nous verrons ce que l’évolution en cours pose comme questions éthiques, déontologiques et pratiques. 1. Lorsque la sexualité de l’autre interfère avec la mienne
– L’identité individuelle : mes valeurs, mes désirs, ma sexualité…
– L’empreinte sociale
On pourrait croire qu’il est aisé de parler de la sexualité de l’autre sans faire appel à la sienne, sans révéler quoi que ce soit de son intimité, de ses fantasmes, pratiques ou désirs mais il n’en est rien.
Même si la sexualité de la personne handicapée est mise à distance par l’artéfact de la différence, même si la tentation est grande de se dire que de toute façon cela