corrosion et protection du fer
Intro :
Lorsqu’on laisse un métal à nu dans l’air ou dans l’eau, soit il reste tel quel, soit il s’abîme en surface ou dans sa totalité, par oxydation par l’air ou par l’eau. On parle de corrosion. On se limitera ici à la corrosion humide du fer cad l’oxydation du fer en présence d’eau
I) Corrosion humide du fer :
1) Généralité :
Corrosion du fer : c’est l’oxydation du fer en Fe2+. Le fer joue le rôle de l’anode ; l’oxydant étant soit l’eau soir le dioxygène dissout
- En milieu acide désaérée :
Fe(s) + 2H+ = Fe 2++ H2(g)
- En milieu acide aéré
4Fe(s) + O2(g) + 4 H+= 4Fe 2++ 2 H2O(g)
Formation de la rouille :
Fe2+ + 2 OH- Fe(OH)2
2 Fe(OH)2 + H2O + ½ O2 2 Fe(OH)3
Fe(OH)3 se transforme alors spontanément en oxyde hydraté : Fe 2O3, 3H2O
La rouille est un mélange complexe de composés du fer(III) essentiellement Fe 2O3, 3H2O
2) Les différents types de corrosion
2.1) Corrosion uniforme :
On parle de corrosion uniforme— ou corrosion généralisée— lorsque toute la surface du métal en contact avec la solution est attaquée de la même façon.
Le diagramme potentiel-pH permet de savoir si le métal est protégé ou non contre la corrosion uniforme. 1
2.2) Corrosion différentielle
Cela suppose une hétérogénéité quelconque. Il y a corrosion différentielle lorsque l'attaque s'exerce de façon différente en deux zones de la surface du métal. Il y a nécessairement circulation d'électrons au sein du métal pour relier ces deux zones.
2.2.1) Corrosion galvanique :
Lorsque deux métaux différents sont en contact ou reliés électriquement dans un milieu corrosif aqueux, un des métaux sera oxydé (sites anodiques) tandis que la réduction aura lieu à la surface de l’autre métal (sites cathodiques). Le métal le moins noble (le plus réducteur) des deux sera corrodé.
Exemple : cas d'une canalisation en cuivre amenant l'eau au contact d'un radiateur en fer : le fer rouille au niveau de la jonction.
2.2.2)